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LE BEAU, LA BELLE ET LA BÊTE

Expo 2018: LE BEAU, LA BELLE ET LA BÊTE

En 2018, l’exposition entre en résonance avec La belle et la bête, un conte re-adapté en 1757 par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. L’auteure y met en scène différentes allégories : celle de l’amour, de la beauté, du sortilège, de la métamorphose et mais aussi du sacrifice. Ainsi, afin de sauver son père condamné à mort pour avoir cueilli une simple rose, sa fille préférée n’hésite pas à se livrer au monstre.

 

Cette Exposition a fait partie du parcours Actes sur tout l’Indre-et-Loire.

Vee Speers

Untitled#7 Photographie série Série Dystopia, 2017 ©Vee Speers Courtesy School Gallery / Olivier Castaing

Une exposition insolite

Une véritable intéraction s’opère donc entre l’âme du Rivau et le miroir enchanté du conte. Une fois encore, l’exposition donnait carte blanche aux artistes ! En effet, cette année, ils étaient une trentaine à présenter leur vision du Beau, de la Belle et de la Bête.

 

Symbole du bien moral, le beau peut aussi se nicher dans l’étrangeté ou le bizarre. Comme dans le conte, le beau n’est-il pas dans le laid ?
« C’est la beauté qui sauvera le monde ? interroge le prince Mychkine» (L’idiot de Fiodor Dostoïevski). Mais de quelle beauté s’agit-t-il ? Celle de l’obscurité ou celle de la lumière ?

 

Carlos Aires, Elodie Antoine, Pierre Ardouvin, Pascale Barret, Marie Boralevi, Katia Bourdarel, Catherine Bret-Brownstone, Jake & Dinos Chapman, Sabine Delahau, Helene Delprat, Nicolas Darrot, Leo Dorfner, Genevieve Favre-Petrof, Jean-François Fourtou, Michel François, Charles Freger, Lucy Glendinning, Kim KototamaLune, Sabine Pigalle, Marie Hendriks, Eva Magyarosi, Olivier Masmonteil, Marie Maurel de Maillé, Myriam Mechita, Fabien Merelle, Bruno Pelassy, Laurent Perbos, Javier Perez, Samuel Rousseau, Axelle Remeaud, Zoé Rumeaux, Nadia Sabourin, Jim Shaw, Vee Speers, Karine Bonneval, Magali Vaillant et Fabien Verschaere revisitent ainsi pas à pas ses codes et ses travers.

 

Présentées parmi les coffres et cabinets médiévaux du château, leurs oeuvres nous offrent une nouvelle vision, poétique et sensible. Comme dans les chapitres d’un livre, chaque salle illustre l’une des thématiques du conte : l’interaction entre l’homme et la nature, la femme héroïne indépendante, la réincarnation, la monstruosité, la rédemption…

 

L’art n’a-t-il pas le pouvoir de redonner corps au mystère et au merveilleux ?