Les Jardins
Marguerite
MARGUERITE COMESTIBLE
Leucanthemum Vulgare
De plus, les feuilles peuvent être mangées fraîches en salade, et les boutons encore fermés, d’un goût salé et poivré, assaisonnent.

Le Jardin De Plantes Sauvages Du Rivau
Pourquoi les cueillir ? Parce que les plantes sauvages de ce jardin sont comestibles, aromatiques et quelquefois médicinales. Ces plantes bienfaisantes et endémiques, nourrissaient l’homme au temps des chasseurs-cueilleurs. Sous la conduite d’experts de cuisine verte, les visiteurs du jardin de plantes sauvages apprécient leurs vertus thérapeutiques et culinaires et même magiques selon certaines légendes folkloriques locales !
Le jardin de plantes sauvages du Rivau est un jardin vivant, où les visiteurs sont invités à cueillir ces plantes sous la conduite d’un professionnel. D’habitude dans les jardins de château, on ne peut pas cueillir les plantes, mais au Rivau nous pensons que le contact avec la nature est fondamental. L’utilisation des plantes se relegue d’ailleurs bien trop souvent au statut de « remèdes de grand-mère ». C’est là l’occasion de poser un regard neuf sur les plantes de nos jardins et de découvrir denouvelles façons de se soigner mais aussi de cuisiner.
Découvrez les saveurs de ces plantes sauvages en harmonie avec les légumes anciens et autoctones du château et de la région Centre Val de Loire grâce au Restaurant Du Château. Un repas féérique et mémorable garanti !
Les plantes sauvages du Rivau
Achillée, Agastache menthe, Amarante, Arbousier, Argousier, Berbéris de Corée, Bourrache, Capucine, Consoude, Coquelicot, Goumi du Japon, Hélichryse, Hémérocalles, Lamier maculé, Laurier du Portugal, Lavande, Lierre terrestre, Marguerite, Mauve sylvestre, Œillet d’Inde, Onagre, Origan, Pensée, Pimprenelle, Pissenlit, Plantain, Renouée bistorte, Rose d’Inde, Sauge des prés, Souci, Tournesol
Histoire De La Botanique
Au IVe siècle avant J-C, Aristote écrit sa « Théorie des plantes », le premier ouvrage qui traite de botanique.
Au Moyen-âge, utiliser des plantes pour leurs vertus médicinales éveille les soupçons. La limite entre herboristerie et sorcellerie est fine, et les accusations vont bon train. Seuls les moines avaient le droit à ce savoir. Dans des « jardins de simples », ils faisaient pousser des plantes officinales mais aussi condimentaires. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, abbesse poétesse, musicienne et Docteure de l’Eglise, s’intéresse à l’étude la nature. Elle se condière à ce titre comme la première phytothérapeute moderne. Elle écrit plusieurs ouvrages sur la phytothérapie, dont le Livre des subtilités, qui présente les propriétés des plantes médicinales. Son autre ouvrage, Des causes et des remèdes traite, lui, des maladies, de leurs symptômes et des remèdes à base de végétaux.
Les plantes sauvages s’étudient au XVIe siècle. L’humanisme met au cœur de sa doctrine l’humain et la connaissance de la nature. François Rabelais, né à La Devinière, non loin du Rivau, se distingue en tant que « docteur des plantes officinales » après ses études en médecine à Montpellier. La nature et plus particulièrement les plantes ont d’ailleurs une place importante dans son œuvre majeure Gargantua. C’est à cette époque que Paracelse, célèbre médecin et alchimiste suisse, déclare que « Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison. ».