Les Jardins
L’Amarante
AMARANTE
Amaranthus
L’amarante est riche en protéine, en calcium et en fer.
Les graines d’amarante se préparent à l’eau bouillante et peuvent ensuite être cuisinées en galette, gratin ou soupe. Elles ne contiennent pas de gluten et peuvent être transformées en farine. Les feuilles d’amarante se consomment de la même façon que les épinards.

Le Jardin De Plantes Sauvages Du Rivau
Le jardin de plantes sauvages du Rivau est riche d’une trentaine d’espèces comestibles et médicinales. Il naquit de l’envie de Patricia Laigneau, créatrice des jardins, d’une ode aux plantes sauvages dans l’enclos du domaine. Avec les problématiques environnementales que le dérèglement climatique impose, les plantes sauvages, ces modestes plantes qui peuplent nos campagnes ont nécessité à être mieux connues et respectées.
Pourquoi les cueillir ? Parce que les plantes sauvages de ce jardin sont comestibles, aromatiques et quelquefois médicinales. Ces plantes bienfaisantes et endémiques, nourrissaient l’homme au temps des chasseurs-cueilleurs. Sous la conduite d’experts de cuisine verte, les visiteurs du jardin de plantes sauvages apprécient leurs vertus thérapeutiques et culinaires et même magiques selon certaines légendes folkloriques locales !
Le jardin de plantes sauvages du Rivau est un jardin vivant, où les visiteurs sont invités à cueillir ces plantes sous la conduite d’un professionnel. D’habitude dans les jardins de château, on ne peut pas cueillir les plantes, mais au Rivau nous pensons que le contact avec la nature est fondamental. L’utilisation des plantes se relegue d’ailleurs bien trop souvent au statut de « remèdes de grand-mère ». C’est là l’occasion de poser un regard neuf sur les plantes de nos jardins et de découvrir de nouvelles façons de se soigner mais aussi de cuisiner.
Découvrez les saveurs de ces plantes sauvages en harmonie avec les légumes anciens et autoctones du château et de la région Centre Val de Loire grâce au Restaurant Du Château. Un repas féérique et mémorable garanti !
Les plantes sauvages du Rivau
Achillée, Agastache menthe, Amarante, Arbousier, Argousier, Berbéris de Corée, Bourrache, Capucine, Consoude, Coquelicot, Goumi du Japon, Hélichryse, Hémérocalles, Lamier maculé, Laurier du Portugal, Lavande, Lierre terrestre, Marguerite, Mauve sylvestre, Œillet d’Inde, Onagre, Origan, Pensée, Pimprenelle, Pissenlit, Plantain, Renouée bistorte, Rose d’Inde, Sauge des prés, Souci, Tournesol
Histoire De La Botanique
Avec des propriétés à la fois médicinales, nutritives et gustatives, les plantes s’utilisent depuis la nuit des temps. Les peuples de la Préhistoire utilisaient déjà les plantes comme aliment de base mais aussi comme remède. Il y a 35 000 ans, les Homo sapiens connaissaient déjà les vertus de l’achillée, de la camomille, du chanvre, de l’ortie et du pavot.
Au IVe siècle avant J-C, Aristote écrit sa « Théorie des plantes », le premier ouvrage qui traite de botanique.
Au Moyen-âge, utiliser des plantes pour leurs vertus médicinales éveille les soupçons. La limite entre herboristerie et sorcellerie est fine, et les accusations vont bon train. Seuls les moines avaient le droit à ce savoir. Dans des « jardins de simples », ils faisaient pousser des plantes officinales mais aussi condimentaires. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, abbesse poétesse, musicienne et Docteure de l’Eglise, s’intéresse à l’étude la nature. Elle se condière à ce titre comme la première phytothérapeute moderne. Elle écrit plusieurs ouvrages sur la phytothérapie, dont le Livre des subtilités, qui présente les propriétés des plantes médicinales. Son autre ouvrage, Des causes et des remèdes traite, lui, des maladies, de leurs symptômes et des remèdes à base de végétaux.
Les plantes sauvages s’étudient au XVIe siècle. L’humanisme met au cœur de sa doctrine l’humain et la connaissance de la nature. François Rabelais, né à La Devinière, non loin du Rivau, se distingue en tant que « docteur des plantes officinales » après ses études en médecine à Montpellier. La nature et plus particulièrement les plantes ont d’ailleurs une place importante dans son œuvre majeure Gargantua. C’est à cette époque que Paracelse, célèbre médecin et alchimiste suisse, déclare que « Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison. ».